ReesMag - No 1 - 2025 - Emile Weber

LÉA NOÄM MADAGASCAR DEUX COLLÈGUES. DEUX HISTOIRES. LÉA : Madagascar est une île marquée par une riche diversité culturelle. Elle a vu passer de nombreux peuples au fil du temps, ce qui explique son incroyable mélange ethnique. Ce brassage donne naissance à une population chaleureuse, respectueuse et toujours souriante. C’est cette diversité humaine, empreinte d’hospitalité et de tolérance, qui frappe immédiatement le visiteur en quête d’authenticité et d’échanges sincères. NOÄM : Dès mon arrivée à Madagascar, j’ai été frappé par le contraste entre la pauvreté matérielle et la richesse humaine. C’est l’un des pays les plus pauvres que j’ai visités, mais aussi l’un des plus joyeux. Les sourires sont sincères, les échanges vrais. J’ai adoré les safaris à pied dans des forêts luxuriantes à la rencontre des lémuriens. Cette immersion dans une nature préservée offre une expérience rare, intime et profondément marquante. TA PREMIÈRE IMPRESSION EN ARRIVANT À MADAGASCAR ? LÉA : La gastronomie malgache réserve de belles surprises. Le hen’omby, du zébu mijoté accompagné de riz, est un délice local incontournable. On trouve aussi des sambosas, beignets croustillants parfaits pour l’apéritif. À Madagascar, on peut aussi déguster d’excellentes baguettes et, contre toute attente, même du foie gras ! Ce mélange de traditions locales et d’influences françaises donne une cuisine savoureuse et originale. NOÄM : Impossible de visiter Madagascar sans goûter à la viande de zébu, tendre et savoureuse. Ce plat typique est souvent grillé ou mijoté, servi avec du riz, incontournable ici, ou des légumes épicés. Parfois, il est accompagné de pommes de terre rôties. Cette cuisine simple, mais pleine de goût, reflète l’identité malgache : chaleureuse, authentique, et généreuse. C’est une vraie découverte culinaire à ne pas manquer lors du voyage. QUE FAUT-IL ABSOLUMENT GOÛTER À MADAGSCAR ? LÉA : Un moment fort a été la récolte du tabac avec les fermiers. Partager leur dur quotidien fut une expérience marquante. J’ai aussi eu la chance d’assister à un Famadihana, une cérémonie unique où l’on célèbre les morts en les exhumant pour changer leur linceul et leur rendre hommage. Cette fête, à la fois joyeuse et sacrée, m’a profondément touchée. Et puis il y a Morondava… ses baobabs majestueux et son ambiance inoubliable. NOÄM : Un souvenir que je n’oublierai jamais : une fête traditionnelle autour des zébus, au cœur d’un village. L’ambiance était joyeuse, entre danses, chants et rires d’enfants. Ce qui m’a bouleversé, c’est leur bonheur d’être photographiés. Beaucoup voyaient leur visage pour la première fois sur l’écran de mon appareil. Leurs yeux émerveillés resteront gravés dans ma mémoire. Ce fut un moment profondément humain. UN MOMENT QUE TU N’OUBLIERAS JAMAIS ? LÉA : Prévoir une valise variée est essentiel pour Madagascar : on peut y vivre les quatre saisons en quelques jours ! Entre Antananarivo, Morondava, Sainte-Marie ou les hauts plateaux, les climats changent vite. Il faut aussi se rappeler que l’île est immense, bien plus grande que la France. Les trajets sont souvent longs et les routes parfois chaotiques. Voyager à Madagascar, c’est accepter l’imprévu et bien s’organiser. NOÄM : Voyager à Madagascar demande de l’ouverture et une vraie capacité d’adaptation. Les routes sont souvent en mauvais état, les distances longues malgré les kilomètres. Il faut planifier ses déplacements, mais surtout garder l’esprit curieux. Parler français permet de beaux échanges avec les Malgaches, dont la gentillesse rend chaque rencontre mémorable. Les plus beaux souvenirs viennent souvent de ces moments partagés. QUEL CONSEIL POUR UN PREMIER VOYAGE À MADAGASCAR ? MADAGASCAR DER FILM UND DIE INSEL DIE MEISTEN TIERE IM FILM LEBEN GAR NICHT AUF MADAGASKAR! In „Madagascar“ reisen ein Löwe, ein Zebra, eine Giraffe und ein Nilpferd auf die Insel - aber in Wirklichkeit gibt es dort keinen einzigen Löwen, keine Giraffen, keine Nilpferde und keine Zebras! Wirklich heimisch sind dort Lemuren, Chamäleons und Tenreks - viele Arten davon gibt es nur auf Madagaskar. KING JULIEN, MAURICE UND MORT SIND ECHTE MADAGASKAR-STARS. Lemuren sind endemisch, das heißt: Man findet sie nur auf Madagaskar - und sie sind unglaublich vielfältig: Es gibt über 100 Arten! Der „King Julien“ im Film ist übrigens ein Katta - gut erkennbar am gestreiften Schwanz. DER FILM MACHTE MADAGASKAR WELTBERÜHMT - ABER KAUM JEMAND WUSSTE, WO ES LIEGT. Nach dem Kinostart 2005 verzeichnete Google einen Suchboom nach „Wo ist Madagaskar?“ - viele dachten, es sei ein Fantasieland. Dabei liegt es vor der Ostküste Afrikas und ist die viertgrößte Insel der Welt. „I LIKE TO MOVE IT“ - EIN ECHTER OHRWURM... ABER AUF DER INSEL LIEBT MAN EHER TRADITIONELLE MUSIK. Der Hit aus dem Film wurde zum Kult, aber auf Madagaskar hört man eher Salegy, Tsapiky oder Hira Gasy, also echte lokale Klänge - perfekt für eine musikalische Entdeckungsreise abseits von King Julien. FUNFACTS KINO VS. REALITÄT

RkJQdWJsaXNoZXIy MjA4OTA=